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Paroles de lecteurs

. »Si je connaissais le début de l’histoire et la fin, ce fut un plaisir de te lire la raconter.
J’ai apprécié la ligne de crête que tu as su trouver entre discrétion et mise à nue. Jongler entre pudeur et témoignage, passion et narration, récit de marin et vulgarisation… tout au long de ces trop courtes pages (pour une histoire de plus de 30 ans) était une gageure dont tu t’es admirablement bien tiré.
J’ai exposé ton livre aux côtés de ceux de Bilou, Mich’dej, Kito Sébastien Destremau ou Henri de Montfreid. Mais il aurait pu trouver sa place dans d’autres rayons 😉. ». C.F.

•« Quand je dis : « on a qu’une vie ! » … A la lecture de ce livre, tu sembles en avoir eu plusieurs quand même …Merci j’ai passé un très bon moment, c’est une très belle aventure. ».V.J.

•« Ce livre nous apprend, il nous fait voyager, il nous fait partager…, il donne le Goût de la Vie…essentiellement. ».N.B.

•« Ce fut très agréable à lire, de plus étant dans une période compliquée, ça m’a donné un bon coup de boost ! Merci.». T.L.

•« J’ai pris beaucoup de plaisir à vous lire. J’ai quelques notions de la course au large, mais je sais que ce livre s’adresse à tout public ».N.F.

•« Merci pour ce beau livre, une belle aventure d’une vie. Joliment écrit et plein de belles ondes. J’ai adoré. ».

•« Ce bouquin : un régal ! ».J.L.Q.

•«Moi, j’ai adoré  ». S.G.

• « Je confirme qu’après lecture, je l’aime bien ton bouquin parce qu’il te ressemble. ».A.L.G.

Et de journaliste

•Incitation a faire: Avec humour encore, Pierre Meilhat, champion en mer comme en montagne, se voit comme « un vieux mammouth ». Qui partage et transmet aujourd’hui son goût immodéré de la vie. Dans ce livre qui a tout de l’empreinte d’un homme pétri par la passion d’un monde auquel il croit, malgré tout, plus que jamais.
   Pierre Wadoux Ouest France

Quelques textes en vrac pour donner envie d’en lire plus…

« Première étape Les Sables. les Açores. les Sables (en baie de Morlaix !). 2020Nous vivons un moment privilégié et  féérique, la brume s’est installée, un brouillard à couper au couteau. La bouée que nous devons passer s’appelle les Galères, elle porte bien son nom, pas vrai Antho*?  Nous entendons les moteurs des bateaux, leurs cornes de brume, sans pouvoir dire si ceux-ci sont proches ou bien plutôt éloignés, c’est un peu flippant ! Mais c’est une brume de surface, et le soleil commence à poindre et le spectacle devient magique, les voiles apparaissent, et je constate que nous sommes un bon paquet ensemble. La brume se dissipe, le vent revient, je le serre…, trop fort, aie ! En effet, car il ne va cesser d’adonner, et à ces allures plus arrivées, mon « vieux » bateau n’est pas à son avantage, tout ceci pour vous informer que je perds de nombreuses places, décidément, la voile c’est un vrai métier (je le savais) ! »
Anthony Marchand y a gouté un « empétolement destructeur » lors d’une étape de la Solitaire… 
 
Quelque part dans mon « récit!
« La mémoire des marins est très sélective, car si elle ne l’était pas, il y a longtemps qu’il n’y aurait plus personne en mer ! »

« A tout cela, je rajoute à ce triste inventaire le réchauffement climatique et la pollution, conséquences de notre mode de vie : Notre planète souffre et s’abime à la vitesse grand V avec ces canicules qui s’emballent.
J’ai un gros sentiment de culpabilité… Comme beaucoup de femmes et d’hommes de ma génération, nous portons une grande responsabilité au sujet de la dégradation catastrophique de notre environnement. Notre ignorance de l’époque sur les conséquences de nos actes reste peut-être une excuse, mais elle ne nous dédouane pas de notre responsabilité. A maintenant 67 ans, je mesure le parcours que j’ai dû accomplir et temps qu’il m’a fallu consacrer pour acquérir des comportements plus vertueux (pas encore assez), et maintenant engager des actions pour préserver notre terre pour les générations futures.
Que de constats déprimants, voilà pourquoi j’ai voulu que le Goût de la Vie soit généraliste, pour ainsi s’attaquer aux causes plutôt qu’aux conséquences. »

« Un certain nombre de concurrents profiteront de l’évènement pour organiser un baptême avec leurs partenaires. Le village est inondé de nos portraits et : des commentaires que nous avons renseignés lors de notre inscription…  Pour ce qui me concerne, à la question : « quel gris-gris embarquez-vous ? », j’ai répondu un camembert au lait cru en ajoutant toutefois que ce gris-gris de caractère était éphémère, précision utile. Bien sûr, ceci a été imprimé ! Vous vous posez certainement la question du pourquoi une réponse aussi déjantée : eh bien je ne suis pas particulièrement superstitieux (ça porte malheur!), alors pour m’amuser, il m’arrive fréquemment de partir dans ce genre de délire, et presque tout aussi souvent d’être le seul à en rire, pas grave, j’assume ! Une autre citation a été imprimée : celle concernant le livre fétiche emmené pour la traversée, et là, la réponse est plus poétique puisque j’ai dit que j’ouvrirai en grand celui de mes rêves, c’est quand même plus glamour qu’un camembert, fut-il au lait cru… Mille excuses à mes amis Normands pour cet honteux commentaire ! »

« La mer également s’est beaucoup calmée, nous sommes proches de Madère, les souvenirs de ma première mini transat me reviennent à l’esprit, le temps a passé inexorablement… La mini transat a évolué, c’est beaucoup moins « baba cool » qu’à l’époque, nous disposons désormais d’infrastructures et de confort dont nous nous passions à l’époque… Tout le monde ou presque dormait sur son bateau, la course était moins médiatisée, la bidouille était institutionnalisée sur nos protos alors beaucoup plus nombreux que les minis de série, des cocos exclusivement. Mais la Classe mini et les générations de coureurs qui se sont succédé, ont su maintenir cet état d’esprit exceptionnel qui nous caractérise.
Je mettrai en avant en premier lieu, la solidarité et l’entraide entre tous, riches ou moins riches de nos différences, de nos âges ou de nos nationalités…C’est une vraie chance, c’est essentiel et cela porte à l’optimisme, pas vrai ? »
Mini transat 2021 fin de la première étape

« Le club nautique de la Palma a organisé la remise des prix de l’étape. Présence obligatoire, sans smoking, ouf ! Le Yacht club est magnifique, des tables élégamment dressées ont été disposées à l’extérieur autour de la piscine pour le diner offert par nos amis Espagnols…C’est très class… Mais en vieux singe à qui l’on voudrait apprendre à faire la grimace, je me méfie de ce décor trop idyllique pour des ministes en quête d’amusement, ça sent le traquenard à plein nez cette histoire…
Le repas est Canarien et nous apprécions les vins et les spécialités locales, la remise des prix suit les discours dont sont friands les politiques (c’est partout pareil). Irina Gacheva reçoit un prix en tant que première femme et, ma pomme comme « al navegante veterano », c’est très gentil de leur part et cela me fait plaisir, mais…
Une fois ces obligations officielles accomplies, ce que je pressentais arrive…Il y a du mouvement !  Je me déshabille promptement, et me retrouve en maillot de bain…Plutôt bien vu car la grande opération de mises à l’eau sauvages a commencé. On se retrouve tous bientôt dans la piscine à chahuter comme des gamins au grand dam des officiels. Les ministes sont de gentils petits diables, vous l’ignoriez ? Ah bon !, et ne pas profiter de cette belle piscine qui nous tendait les bras était pour nous tous, un vrai supplice de tantale auquel nous n’avons pu résister ! »
Escale Canarienne


« Pour le diner, j’utilise mes pates maison, mélangées avec des calamars à l’encre et du parmesan et de l’oignon frais. Il m’arrive aussi de me faire un petit plaisir en dégustant un plat appertisé tout préparé, bref vous l’aurez compris, je mange bien et je n’ai pas maigri beaucoup pendant la course. Il me restait quelques vivres à l’issue de ma traversée, cela s’appelle un pied de pilote alimentaire et je trouve cela plutôt normal.  En revanche, certains de mes petits camarades moins prévoyants ont du se rationner. La course s’est révélée moins rapide que prévu pour nous tous ; dans ces conditions le moral en prend un coup, et en solo, on ne peut pas faire cuire le mousse !!! »

« Les jours s’enchainent, sans chaines, je me sens libre…
De nos jours, ce mot a été mis à toutes les sauces, j’ai du mal à l’utiliser tant je regrette l’usage qui en est fait par certains…
Ma liberté, c’est d’être là maintenant, à rêver sous les étoiles, cela fait deux ans et demi que je me bats pour ça et pour revivre, alors je savoure le plaisir unique que je me suis offert ! »
Mini transat 2021 deuxième étape

… »Allez Pierre, jette toi à l’eau, un vieux crocodile comme toi est immunisé contre toute forme d’agression microbienne… Je prends mon élan, et effectue un salto avant de retomber dans l’eau croupie du port devant les yeux horrifiés du comité d’accueil … Je sors de l’eau et, avant toute chose, je me rince avec un tuyau sur le ponton. Mouillé, je suis ému comme un premier communiant, non pas vraiment… Emu comme un puceau qui va se faire déniaiser, c’est mieux ! Peut-être un peu trivial cependant ? J’avance vers les caméras, les photographes et les journalistes pour mes premiers commentaires à chaud…
Mini transat 2021 L’arrivée ! »