Un projet dans l’esprit et pour une dynamique low-tech et low-cost.
Ce projet, nous le voulons exemplaire, c’est pourquoi nous devons nous attacher à rester dans une démarche pragmatique, attentifs à tout choix non pertinent à tous les niveaux.
Lors d’un choix technique de renouvellement ou d’amélioration, nous devrons faire la synthèse entre : le coût, le gain de performance, la fiabilité, le «confort » supplémentaire, l’impact environnemental…
Cela peut paraître anodin, mais je connais suffisamment le système, pour être largement tombé dedans (quand j’étais petit !… (lire plus jeune)). C’est tellement mieux quand c’est neuf, nouveau, high-tech, et que ça brille ! En fait ce n’est pas souvent beaucoup mieux et il est fréquent que cela aie très peu d’importance.
Ne pas sombrer dans les effets de mode ou ceux dictés par un comportement collectif comparable aux moutons de Panurge n’est pas si simple.
User ses pantalons de cirés trop larges, « logotypés » au nom de sponsors disparus fait par exemple partie de la panoplie… Il nous faut avant tout chercher à réparer ou à améliorer avant de changer…, et trouver les solutions les plus simples qui sont aussi le plus souvent les plus fiables et les moins onéreuses.
Tant que des voiles déjà usées font avancer convenablement le bateau lors des entraînements et des premières courses, nous nous gardons bien d’envisager de les changer ; soyons, honnêtes avec nous-mêmes, ce n’est pas là, un facteur de performance déterminant, c’est bien le bonhomme qu’il convient de mettre au point.
Un projet en énergies renouvelables évidemment : un chapitre primordial à traiter car il conditionne la bonne marche du bateau et préserve les capacités du bonhomme sur la totalité des étapes…