Manchon de bout dehors…

La mini transat approche, l’heure est aux inventaires… Tel objet est important? Oui/non ; Quel bénéfice pour quel risque? Il faut faire des choix…
On ne peut pas emmener un deuxième bateau à bord…
Personnellement, je fait le choix de pouvoir réparer, j’embarque des outils, des pièces de rechange et des matériaux, un mini n’est pas extensible et « désencombrer » l’intérieur est une priorité pour la sécurité. Plus que le poids, c’est le volume que je tente de limiter. Alea jacta est!
Pas de bout dehors de spare, mais un manchon réalisé avec un bout de tube (50cm) qui sera emboité pour relier les bouts de tube récupérés, ensuite collé au sica et riveté…

Réalisez vous même vos strats

Ce n’est pas si compliqué, cela demande juste un peu de méthode, du temps et surtout de bons conseils…
Il vous faut des gants, une balance (8.90€ chez Leclerc), un bonne paire de ciseaux…
Le reste et surtout les conseils vous les trouverez chez Intership Lorient avec Erwann : Résines, tissus, pinceaux, abrasifs, pots…
J’ai fait dix padeyes pour moins de 5 euros au lieu de 220 € (tarif remisé!), en récupérant les chutes de tissus et les fins de pots de mélanges de résine. Pour le bout des padeyes voir Tonnerre Gréement.
Pour les pièces « custom », il convient de faire un moule : là encore, les conseils avisés d’Erwann on été précieux…
Astuce: faites le moules et recouvrez le d’adhésif d’emballage, le démoulage est nickel.
Allez, au boulot!

Perche IOR téléscopique

Procédé largement utilisé dans la classe mini
pour environ 20€ au lieu de 180€…

Assemblez :

  • Deux tronçons de canne à pêche petit modèle (4€)
  • Une anode d’arbre d’hélice (6.5€)
  • Un flotteur de pêche (3.5€) ou un morceau de frite *(2.5€) et du sica
  • Un pavillon Oscar (6€)
  • Un bout de 3m en polypropylène (récup)
  • Un gwenadu (facultatif pour les Normands et les Vendéens)!
    * de piscine (précision utile pour nos amis Belges… La frite peut être mutualisée, ce qui optimise le procédé)

Bottes

Elles sont soit d’un prix inabordable, soit d’une étanchéité éphémère et plus que douteuse, soit trop « fines » pour assurer un confort thermique suffisant lors des navigations hivernales ou de début de saison.
Voici ma solution : Prenez des bottes classiques en « caoutchouc » avec une à deux pointures de plus que vos pieds et des chaussons en néoprène de 3 à 4 mm. Résultat pour un prix modique, vous obtenez un compromis étanche et chaud… De plus, les chaussons se lavent facilement et avec une paire de chaussons de rechange vous vous assurez une bonne gestion de l’état de vos pieds, quel pannard !

Pâtes bio complètes déshydratées sans sel

  • Pourquoi bio : question d’éthique et de santé…
  • Pourquoi Complètes : Par leur composition elles permettent une meilleure « diffusion » de l’énergie et retardent la sensation de faim.
  • Pourquoi déshydratées (et précuites) : Parce que les pâtes ont été cuites préalablement et ne nécessiteront qu’une réhydratation lors de la remise en température.
  • Pourquoi sans sel : Parce que l’on utilise un tiers d’eau de mer lors de la remise en température, ce qui évite d’embarquer la même proportion d’eau douce.

    Comment faire :
  • Sélectionner bien vos pâtes, l’épaisseur doit être la plus fine possible (torsades ou coquillettes par exemple) pour faciliter la réhydratation.
  • Faire cuire les pâtes au degré de cuisson final (la réhydratation ne modifiera pas celui-ci), les égoutter.
  • Étaler les pâtes sur les grilles avec du papier cuisson et les passer au déshydrateur (2 heures environ à 70°). Si vous n’en possédez pas, utilisez votre four (ça doit marcher).
  • Stocker vos pâtes à l’abri de l’humidité.
  • Remise en température : versez vos pâtes dans l’eau très chaude (jetboil), 20 cl d’eau pour 60 gr de Pâtes, couvrir et attendre 10 mn, c’est prêt.

    la suite de l’expérimentation permettra d’accompagner vos pâtes : affaire à suivre… Pour le riz et autres féculents (quinoa, boulgour…), la procédure est identique.